Les ruelles de Fayaltème

La petite femme reprend des forces et se met à genoux .
Visiblement un filet de sang coule au coin de ses levres et ruissellent sur son menton .

Azeilar aperçoit de nouveau la silouhette et comprend qu'elle veut attirer son attention , mais il ne peut rien tenter en présence du garde.

" Ce .. ce n'est rien .. il doivent être bien loin maintenant .. Vous devriez rejoindre votre groupe mon bon sire , mon logis n'est qu'a quelques pas d'ici . "

* Va t-en rejet , avant que je ne te brise le cou *

Azeilar :
Le garde semble plus intéréssé par ces voleurs que par ta santé ou par quoi que ce soit d'autre.

"Non ! Il y a des voleurs qui traînes dans ces rues, je dois les attraper !"
Il regarde autour de lui et réfléchit un moment, puis te dit finalement :
"Les gardes sont rentrés à la caserne, dépêche toi de les rejoindre et explique leur ton cas, moi, je vais retrouver ces voleurs !"
Il se lève et se dit des choses à lui même comme pour se motiver :
"Des voleurs avec un panier... Facile, a moi les récompenses..."

" Bien , je vous remercie Sire , j'y vais de ce pas"


Voyant mon plan marcher à merveille , dés le garde partit à la recherche du voleur imaginaire , je fais quelque pas puis regarde de nouveau en direction de la silouhette sans pour autant dévoiler ma veritable identité .

* Mieux vaut redoubler de prudence ce soir .*

Adossé au mur comme le ferait une prostitué , j'attend les instructions de mon poursuivant , mes mains disposés sur mes seins non pas par pudeur mais par provocation .

Azeilar :
"Tu peux enlever ce déguisement, il t'est inutile a présent. Maintenant suis moi, tu peux nous intéresser et je crois que tu peux être intéressé par nos offres..."

Adossé contre le mur, tu ne t'es même pas aperçu de la silhouète qui s'est glissé sans bruit à côté de toi et qui t'a chuchoté ces mots a l'oreille.
En te retournant, tu peux voir le visage d'un elfe noir dans l'ombre d'une capuche qui orne sa tête.

Un bruit de pas sourd se fait entendre tout près de la ruelle.
"Un nain te suit, viens vite avant qu'il ne nous voyent..."

D'une grande rapidité et avec une grande agilité, il se déplaça jusqu'à un vieux tonneau, dont il souleva le couvercle.
Il te fixa pendant quelques secondes, puis s'engouffra à l'intérieur du tonneau avec une grande souplesse.


Diorne : Le garde se met devant toi et te barre la route.
"Désolé nain, amis ou pas, personne ne doit rentrer."

L'elfe Noir plisse les yeux , puis en un instant sa longue chevelure et sa poitrine disparaissent , sa peau redevient sombre et son corsé déchiré laisse place à une tunique noir et une capuche qu'il s'empresse de rabatre par dessus sa tête .

" Al'talem yl rashëan "[ Je te suis l'ami ]

Disposant à nouveau de son corp élancé , il use de son agilité ainsi que de sa discretion pour suivre l'elfe noire et plonger dans le tonneau sans la moindre difficulté .

* Où cela va-t-il bien pouvoir me mener ?*

Diorne :
Le tonneau dans lequel tu frappe ne bouge pas d'un poil, mais tu n'as pas le temps de te poser aucune question que quelqu'un tappote l'épaule avec un léger raclement de gorge.
Tu as tout juste le temps de voir un visage encagoulé, avant que celui-ci n'abatte un lourd gourdin sur ton crâne, t'assomant sur le coup...

Azeilar :
En t'engouffrant dans le tonneau sans fond, tu fais une petite chute de quelques mètres avant d'atterir sur un sol froid et humide.
Tu es dans le noir complet, jusqu'a qu'une lumière aparaisse un peu plus loin, dessinant la forme d'une porte arrondie dans l'obscurité.
La silouhète se trouve devant et pénetre dans la salle illuminée, laissant la porte ouverte derrière lui.

J'étais sonner et je ne sentait plus mon corps.

(serait je redevenue pierre encore une foi ? non cela ne peut pas se reproduire pas encore, j'ai l'impression de flotter, que se passe t-il ?)

J'essayai d'ouvrir les yeux et j'y parvint mais tout était blanc, mais je commencais a reprendre la vue !

Diorne :
La vue encore trouble, tu ne voit rien, tu n'entends que le bruit d'une goute d'eau qui tombe régulièrement sur le sol, provoquant un léger echo...
Ta vue revient peu à peu, tu es allongé, et tu sens que tes mains et tes pieds sont solidement attachés par des cordes.
Tu peux apercevoir un plafond de pierre humide, couvert de vase à certain endroit... Tu en conclu rapidement que tu es dans un sous-sol...

Je finissai par atterir avec grace et souplesse quelques mettres plus bas . Bien que habitué à vivre dans l'obscurité , la noirceur totale des lieux m'empechais de distinguer la moindre forme , d'ailleur je ne pûs deviner la taille de la pièce qu'en tatonnant contre les parois de cette salle où il ne regnait que froideur et humiditée .

Finalement , un bruit de porte se fit entendre et une pâle lumière me permit de voir clairement où j'étais tombé . Je suivais le mysterieux personnage qui semblait vouloir me venir en aide sans que j'en conaisse particulièrement la raison

Bien que la situation semblait tournée en ma faveur , je restais sur mes gardes et regrettais d'avoir oublié cette foutue dague sur le cadavre de la fermière

Mon premier réflex fus de crier au secourt, mais vu l'endroit ou j'étais cela ne faisais aucun doute que personne ne m'entendrais, j'essayai alors de frotter ma corde contre le sol pour l'abimer et me libérer !

(raaahh ou suis je donc ?)

Azeilar : Tu pénetre dans une grande salle tout aussi humide et fraiche que la précédente, mais cette fois, celle ci est éclairée par de nombreuses torches et un feu brûle en son milieu.
Des assietes ainsi que quelques sièges trainent autour du feu, un elfe noir est assis sur une chaise et se réchauffe les mains, te lançant des regards intrigués.

Des matelats sales sont disposés dans tout les coins de la pièce, et tu aperçois encore d'autres portes.

Diorne :
En penchant ta tête sur le côté, tu aperçois un elfe noir, assis sur une chaise, s'amusant avec un gourdin. Surement ton agresseur, ayant enlevé sa cagoule.
"ça a été difficile de te faire passer par le tonneau..."
Il te regarde te débattre et tenter de rompre tes liens et rit.
"Laisse tomber, ces liens sont trop solide... Dis moi, pourquoi suivait-tu cette jeune femme ?"

Il s'exprime sur un ton froid et dégageant beaucoup de confiance.

Mes pupilles dilatés , pour ne gaspiller aucune source de lumière , je fut surpris et aveuglé par la clarté qu'il régnait dans la chambre pourtant toujours aussi froide dans laquelle nous arrivâmes. Mais ma surprise fut d'autant plus grande lorsque je remarquai que cette pièce était munit du confort suffisant à la vie d'un groupe entier d'elfe noir .

*Moi qui croyais jusqu'à present être un des seuls de mon espèce en ville.*

Un d'entre eux était assis , les mains prés du feu , et me regardait de haut en bas d'un air étonné quelque peu condescendant. Quant à moi ,je jetais des regards tout autour de moi , n'aimant peu le fait de me sentir aussi vulnérable.

Diorne : L'elfe éclate de rire
"Tu crois que je vais croire à ça, le gros ? Vous les nains, aimez les femmes a la pilosité importante, n'est ce pas ?"
Il reprend d'un ton beaucoup plus froid et sec :
"Cesses donc de mentir maintenant, et dis moi la vérité ! Comment as-tu su que nous nous trouvions la ? Qui t'a envoyé ?! Réponds !"

Il se saisit d'une dague et s'approche de toi...

Azeilar :
L'elfe noir remarque tes regards inquisiteurs et te dit :
"Ne vous fiez pas au nombres de lits, la plupart des drows qui vivaient ici sont morts, nous ne sommes plus beaucoup a présent..."

Il t'emmène jusqu'à une vieille porte, qu'il ouvre avant de pénetrer dans une salle faiblement éclairée, t'invitant à l'y rejoindre.
C'est une sorte de bureau, au milieu est posée une table où sont disposés de nombreux plans et autres parchemin.
Il t'invite à t'asseoir sur une chaise après s'être assis lui même sur un fauteuil en face de toi.
"Si vous voulez bien vous asseoir, que je vous explique la situation..."

Je regarda l'elfe noir s'approcher avec un couteau a la main, je lui crachat a la figure en lui disant !

- C'est ta matrone qui m'envoie te faire ton bisou car sinon tu dort mal la nuit ! Voila qui est fait, et encore l mien est moins dégoutant que celui que l'on te fais d'habitude !

Mes sens ne m'avait nulement traillis , il me semblait bien n'avoir décelé que peu de Drow à Fayalteme. Ne cessant pas pour autant de regarder autour de moi ,à present plus par habitude que par mefiance , je répondais à l'invitation de l'elfe noir sans prononcer le moindre mot .

Le visage figé , je retirai ma capuche et la lumière vint aroser mon visage , puis j'entrai ensuite dans une nouvelle salle , où des plans dessinés sur des parchemins étaient soigneusement entreposés . Je n'avais jamais participé à ce genre de reunion avant cette nuit là , je preferais l'improvisation et l'excitation que cette dernière me procurait lorsque je reussissais . Ne voulant pas frustrer l'elfe noirs qui aparemment m'avait adopté , je pris place sur un siège en jetant un dernier un regard par dessus mon épaule , avant de plonger mes yeux dans les siens.

Diorne => Pourrais-tu adopter un RP plus constructif et éviter les tournures vulgaires ou familières lorsque ton nain parle ? . Bien que je comprenne qu'un nain puisse avoir un RP plus ou moins vulgaire , il y'a certaines limites à ne pas dépasser .

Diorne : L'elfe noir crache un juron et te met un violent coup de poing au visage, laissant s'échapper un léger filet de sang de ta narine...
"Tu ne vas pas jouer longtemps à ce petit jeu toi. Qui est-ce qui t'envoie ici ? Est-ce que tu fais partie de la garde ?!"

Tu peux voir autour de toi que tu es dans une petite pièce, solidement attaché sur une table placé au milieu. Tu remarque une porte fermée derrière l'elfe noire, mais les cordes refusent de bouger, malgré toute la force que tu peux y mettre...

Azeilar :
L'elfe noir se met à l'aise dans son siège, pose ses coudes sur la table et croise ses mains.
"Bien. Nous sommes ici dans les égouts de Fayaltème. Tu peux apeller ça notre repère. Nous autres elfes noirs, nous nous regroupons ici en attendant de pouvoir... Faire quelque chose. Chaque fois que qu'un elfe noir arrive en ville, nous allons à sa rencontre et nous l'amenons ici.
Tu as peux être vu qu'un autre drow est présent en ville. Des hommes se chargent de lui en ce moment même."

Il réfléchit un moment, puis reprend d'un ton toujours aussi calme :
"Je suis conscient que tu n'es pas du genre à vivre en société, mais crois moi, tu n'es pas le seul. Si nous restons unis ici, c'est uniquement pour notre survie, en attendant de passer à l'action...
Aujourd'hui, nous sommes moins d'une dizaine, et nous avons besoin de tout les hommes disponibles, voila pourquoi tu es là. J'ai envoyé un homme t'observer depuis ton arrivée en ville. Il semblerait que tu ait quelques talents d'assassinat et de finesse ?"

J'avais mal mais je ne pouvais pas laisser un elfe noir prendre connaissance de mon passer, de tout façon il ne me croirais pas ! Je lui répondis alors !

- Ta matrone m'avais prévenue, tu n'as pas eu ton bisou hier soir, donc tu a mal dormis et tu es énerver !

(je risque ma vie mais je ne peut pas supporter que mon sang se fasse insulter de la sorte par un elfe de la pire espèce !)

Diorne => Super , je t'encourage à faire ce genre d'effort en RP =)

* clap clap clap*

Accompagné des deux gardes, je m'engouffre dans la nuit à travers les ruelles pour parvenir au plus vite jusqu'au chateau. Je hâtais les pas, mon regard furetant de tous côtés pour débusquer quelque mouvement suspect. J'étais particulièrement tendu, et je frottai le sang qui avait giclé sur mes gants de manière convulsive.

J'étais encore marqué par la soirée que je venais de passer, et il ne fallait surtout pas que j'oublie, que j'oublie ce regard froid et narquois, arrogant et moqueur de cet Elfe Noir, désinvolte avec la vie des gens. Nous arrivâmes à hauteur du château, traversant des petits jardins mal entretenus et mal éclairés.

( Un coupe-jarret idéal.. )

Je vis les grandes portes se dresser devant moi, et derrière elles, toute ma destinée qui m'attendait.

Diorne : L'elfe noir te frappe une nouvelle fois et se lève, visiblement énervé. Il tourne les talons et ouvre la porte.
Tu peux rapidement apercevoir une large pièce avec un feu central, et des matelats disposés de toutes parts...

L'elfe noir passe la tête par l'ouverture et tu l'entends prononcer quelques mots :
"...Ne veux rien dire... pense pas que ce soit un garde..."

Il referme la porte et revient vers toi en prenant la dague qu'il avait posé sur la chaise.
"Que tu parles ou non, tu vas mourrir ici. Toi, tu n'es pas de la garde. Tu dois faire partie d'un groupe indépendant. Dis moi le nom de ta guilde et je ferai en sorte que tu meurs sans souffrance..."

La peur rongeais le nain. Si il voulais restez en vie il devait trouver un subterfuge

- de toute façon que je ne te le dise ou non je vais mourir ! Alors autant ne rien dire, si je savais que j'allais survivre je te l'aurais peut être dit mais dans se cas la rien n'est moins sur !

- Si tu veux en savoir plus faudras me garantir de me laisser en vie sans aucune séquelle ! Cela va dans la survie de ta race !