La Taverne

Personne dans la taverne ne remarqua l'entrée de ce mystérieux étranger vétu d'une cape couleur absinthe alors qu'il s'asseyait dans un coin sombre de la pièce.
Pourtant tout en cet être inspirait méfiance et inquiétude. Pourquoi cacher si subtilement son visage quand on a rien à se reprocher? Une elfe de la nuit n'aurait qu'à prendre une apparence humaine ou naine et le tour serait joué...et si ce n'était un elfe sombre, quels crimes avait commis cet être pour se devoir cacher si obstinement? Non décidement le maître des lieux était de moins en moins rassuré à mesure qu'il s'approchait de lui.

" Qu'est ce que je vous sers? réussit-il à baragouiner d'une voix peu assurée."

Comme sortant lentement d'un songe, Abrahel se tourna vers le tenant de l'échoppe le visage toujours dissimulé dans l'ombre de son capuchon.

" _ On m'a longuement vanté les mérites de votre eau de vie locale... répondit-il calmement
_ Oh mais, dit alors le tarvenier croyant trouver un moyen dissimulé d'en apprendre plus sur la race de l'étranger, c'est qu'elle est bonne moneigneur... Mais à entendre la légéreté votre pas tout à l'heure je déduit que vous devez être un elfe et... "

L'aubergiste s'arrêta net car il aurait pu jurer avoir vu se dessiner un sourir malveillant sur le visage de l'inconnu malgré l'ombre.

" Ne vous inquiétez pas pour moi tavernier, dit alors avec une pointe d'ironie l'inquiétant voyageur, votre eau ne sera pas si forte que j'en vienne à troubler la quiétude de votre hôtel."

Pas plus rassuré qu'en arrivant le tavernier s'en alla chercher une grosse bouteille d'eau de vie derrière son comptoir et la posa sur la lourde table de chêne où siégeait Abrahel. Le premier ouvrit alors de gros yeux ébahis quand il vit son client sortir près d'une douzaine de fioles à liqueur. Saisissant un verre qu'on lui avait apporté avec la bouteille, l'assassin se servit un grand verre qu'il vida d'un trait sans broncher. Ebahi le tavernier recomptait intérieurement le nombre qu'il avait vu tombé dans les paumes après un cul-sec deux fois moins important. L'elfe de la nuit, loin de tous soupçons grâce à son costume inquiétant, rempli alors 6 de ses fioles qu'il replaça dans les replis de sa veste et laissa les 6 autres sur la table.

"_ Je vais rester un certain temps dans la région Tavernier, tu ferais bien en me gardant toujours prête ces 6 fioles que je viendrais à l'occasion échanger contre les vides.
_ Ma foi si tel est votre bon plaisir Maître? accepta le tavernier décontenancé.
_ Abrahel suffira, indiquez moi la forge la plus proche, j'ai été dépouillé tantôt de mes deux dagues et je ne peux pas décemment me promener nu... même dans une ville aussi acceuillante, conclut-il ironiquement. "

Le tavernier lui expliqua non seulement où se trouvait la forge mais mui dressa, comme il avait appris à les faires après tant d'années, une description prècise de tous les points capitaux de la ville pendant que son interlocuteut se reservait quelques verres.
Quand il eut terminé, l'étranger se leva et se dirigea d'un pas maitrisé vers la sortie après l'avoir salué.

A l'entrée de la taverne, je me heurte à un elfe, ou ce qui semble être un elfe sous la capuche de sa mante... Néanmoins, la taverne n'a pas changée: toujours cette atmosphère enjouée et féstive, avec tout de même ponctuellement, des groupes de personnes qui semble parler affaires. Des marchands certes mais également des individus moins recommandable, pour autant que les marchands soit recommandables!

Bon, un capitaine de la garde sa doit être reconnaissable! Tien, le grand type au bar avec sa choppe la...

Avisant ce qui paraît etre le capitaine de la garde de Fayaltème, je m'avance vers le comptoir en faisant signe au tavernier:

"Dit moi garçon, remet moi donc une bière, il en est jamais de trop dans une même journée!!Tiens puis dit moi deux seconde, le type la, c'est pas le capitaine de la garde?

"Il semble bien mon gars! Jt'e met sa de suite."

Le tavernier semble esquisser un sourire puis s'éloigne sans l'effacer quand je fronce les sourcils...

Si même lui s'y met, ça va mal aller...

Je m'avance alors vers le capitaine de la garde, tentant de capter son attention:

"Ep, on m'envoie de la caserne, paraît qu'vous avez du boulot pour ceux qui r'cherche quoi faire dans c'te cité. Vous n'auriez pas un p'tit truc pour moi?"

Le capitaine lache sa chope , puis te regarde fixément .

" Hum ... j'ai un boulot très passionnant si tu veux ... il faut que t'aide le tavernier .. il a des tables à netoyyer .. ça te convient ?"

Puis il se tait et prend un air serieux avant d'exploser de rire .

" Mais non j'te charie . On m'a appris l'existence d'un Camp Orc et d'un Repère de Voleur . Je suis chargé de défendre ces terres , et je n'aime guère la façon dont ces parasites s'installent à proximité de nos habitations .

J'aimerais que vous vous y rendiez en éclaireur , et que vous m'informiez sur la quantité d'intru à abbatre.

Le camp Orc , se trouve à proximité des rempart , vous devrez suivre un petit sentier qui prend source sur la route menant à Punishal . Quant aux repère des voleurs , il se trouverait à proximité d'une ferme aux allures de maison hanté , elle se trouve aussi sur la route de Punishal ."

Comment sa laver les tables? Mais ce type ce moque de moi! Enfin, j'ai un boulot, et le mieux c'est que je vais pouvoir me retrouver hors de cette ville... Et pourrir de l'orc avec ça!!

"Sa marche, j'vais m'occuper d'vos orcs et des voleurs , ça devrait pas poser trop de problèmes... Sur la route de Punishal vous dites? Mouais, ben j'ferais mieux de partir demain... Vous verrez, je ne suis pas de ceux qui baclent le travail... "

Je vide ma chope d'untrait et salut le capitaine. D' 'un signe de la main j'appelle le tavernier:

"Dit moi, il te reste une chambre? Et une propre, il parait qu'on s'est battu dans un de tes placards y'a pas si longtemps..."

Le Tavernier ravale son sourire narquois lorsqu'il aperçois le capitaine de la garde, et me fait signe d'approcher. D'un geste de la main, en vague salut, je remercie le capitaine et me retourne vers le tavernier:

"Alors mon gars, qu'esce que tu me propose?"

Le tavernier regarde le tableau plein de clefs derrière lui puis, soudain, en choisit une. Il me la tent avec un sourire:

"Tient le forestier, t'as une chambre , c'est la 12 ! Petit déjeuner à 8 heures tappantes demain et pas de retardataires! "

Je prend la clef et éclate de rire :

"Si tu crois que je vais vous attendre..."

Je m'éloigne vers l'escalier qui monte vers les chambres sous le regard blasé du capitaine des gardes qui finalement entame une discussion animée avec le tavernier. La chambre est spartiate: un lit, un broc d'eau et une malle, mais elle m'apparaît encore trop luxueuse. Quel besoin ces types ont ils de dormir dans de tels draps? Je jette la literie par terre, ne laissant que le sommier et le matella, j'ote mon armure et m'allonge.

Bon , maintenant je sais quoi faire, il me suffit d'aller voir ce camp d'orc et ce fameux repaire... Enfin la nature, seul , le pistage... De quoi me satisfaire pleinement... Après tout, cette vie on doit bien s'y faire...

La Steppe, la plaine à perte de vue. Un vent glacial fouette le visage du rodeur... Le paysage blanc et monotone court jusqu'a l'horizon et au silence ne s'oppose que le sifflement du vent qui porte parfois un hurlement... Le rodeur vient d'un village en sang, un village qui n'est plus... Dans une orgie furibonde, la population a été massacrée, attaquée dans son sommeil par les anciens sbires de Furion. Le rodeur se rappelle, les cris, la panique, les premières défenses inutiles... Mais après, tout est rouge dans sa tête, il ne sait plus comment il y est arrivvé, mais il est désormais loin du village, vivant...
VIVANT! Le cris qui accompagne cette prise de conscience sonne à son oreille comme un rugissement... Le rodeur est intrigué, il baisse le regard. Ses pieds, ses jambes, ses mains et ses avants bras sont couverts d'un sang qui se craquelle... Aucuns souvenirs... Le rodeur prend peur, il fuit droit devant lui, et toujours le vent charrie les hurlements...

Je me réveille en sueur. Le soleil n'est pas encore levé mais déjà la grisaille du petit matin annonce l'aurore. Tout mon corps tremble au souvenir de mon réve qui me hante encore.

Ce songe...Il me hante depuis si longtemps... Lui et tout les autres... Qu'ai-je fait ces nuits la ? Qu'ai-je fait?

Dans un instant de profonde mélancolie j'oublie le monde qui m'entoure, la chambre, la fumée qui s'échappe de ma bouche... Mes fourrures que j'ai laissées à la forge n'ont pas été là pour me protéger et c'est engourdi que je me lève. J'ai une mission à accomplir désormais et ce n'est pas un vieux cauchemar qui va m'en empécher!

Bon, il me faut un paquetage...De la nourriture et de la gnôle si je doit y rester, de quoi tenir au moins une nuit... Je chasserai s'il le faut

Je saisit mon arc et le carquois que m'a donné le nain, enfile les pièces de cuir de mon armure et roule les draps du lit en un paquetage compacte. L'aubergiste ne m'en voudra pas de lui prendre deux couvertures... Et puis c'est un emprunt! En descendant discrétement des chambres, j'observe que l'auberge est silencieuse. J'en profite donc pour passer derrière le comptoir faucher une bouteille de tord-boyau, tout en laissant ce qu'il me reste de fortune sur le comptoir, en dédomagemnt. Tout en buvant un lampée, je me rapelle que elle aussi, je lui raménerai...

Ainsi je sort de la taverne, pret au petit matin, à me rendre enfin en plaine nature...

L'entrée d'Abrahel n'avait plus rien de discret cette fois ci... Des rigoles de sang séché entouraient sa bouche et une large plaie transparaissait sur sa cuisse. Sans n regard pour l'assistance il s'approcha du tavernier qui déposa les 6 fioles qu'il avait préparé depuis son départ.

" Voilà vos 6 fioles Abrahel... dit le tavernier en observant sa dégaine effrayante
_ Merci ami, aurais-tu une chambre libre et du linge propre? demanda Abrahel d'un voie faible.
_ Bien entendu! Voilà suis ce jeune garçon, c'est mon fils, il va t'indiquer ta chambre!
_ Merci tavernier! dit Abrahel en posant sur la table un petite statuette d'or. C'est du vrai tu pourras en tirer un bon prix à la place du travail, c'est tout ce qui me reste de ce que j'avais emporté...
_ Merci maître Elfe, dit le cupide Tavernier ."

Abrahel suivit le petit garçon qui l'emmena dans une chambre sous les toits... Il le remercia et ferma la porte à clef derrière lui. Un feu brillait dans la cheminée et une baignoire en bois remplie traînait dans un coin...

" Prévenant ce tavernier... pensa Abrahel"

Il se dévêtit doucement pour épargner ses blessures. Il se plongea dans le bain d'eau glacé et tout son corps se contracta à son contact lui faisant lâché un râle de douleur. Il frictionna sans ménagement ses plaies n'hésitant pas à les rouvrir pour en évacuer les humeurs. Un fois qu'il fut propre l'assassin se releva et se sécha à l'aide d'une serviette qui pendait au portemanteau. Il prit un linge et banda ses blessures en serrant fort.

Il se rhabilla rapidement après avoir effacer les traces de sang sur ses vêtements, prouvant par là qu'on pouvait être un elfe noir assassin et présentable. Il s'allongea alors sur le lit et dormit quelques heures. Il se réveilla en sursaut en entendant un craquement de plancher. Fébrile, la dague dans la main il cherchait du regard l'origine de ce bruit... Le rat termina sa course au travers de la pièce et disparut dans un trou du mur. Il jeta un coup d'oeil sur ses bandages et espéra qu'ils suffiraient à soigner ses blessures sinon il faudrait trouver autre chose.

Abrahel rassembla ses affaires, ouvrit la porte et descendu... Il surprit le tavernier mettant une claque sur l'arrière du crâne de son fils.

" Pourquoi lui as tu donné la chambre du Duc, tu sais bien qu'elle lui est réservée quand il fait ses descentes dans nos quartiers "chaud"... Tu as intérêt à ce qu'il la libère bientôt et que tu ais le temps de la mettre en ordre en deux temps trois mouvements!"

Abrahel quitta la Taverne sans prêter plus d'attention à la scène et s'engagea dans la rue.

Tu entends quelques bribes :

" ... devrait fonder une guilde... combattre les orques... problèmes loups-garous et égoûts... morts vivants... argent...tuer. "

Les deux derniers mots semblent résonner avec plus d'importance que les précédents.

Shan'dar fait preuve de patience, commandant au moin 6 pintes en trois quarts d'heure. Au bout de la dernière goute, son oreille capte quelque chose d'interessant, quelque chose qui parle d'orques, de loups garou et d'argent ... Son sang ne fait qu'un tour et il se lève, l'effet de l'alcool peut etre ?

Il se dirige vers la table des 4 baton à la main et le claque assez bruyement au sol pour que les hommes puissent l'entendre. Les discutions cessent les regards se tournent vers lui.

"Je peux m'assoir ?" dit il en souriant.

Il prend un siège et s'assoit sans rien demander à personne et lève la main pour demander a la serveuse de venir ... et qui arrive deux secondes plus tard.

"C'est ma tournée, les petites soeurs de chacunes d'elles." dit il en désignant les verres sur la table.

Une fois la serveuse repartit, Shan'dar s'accoude à la table.

"Je n'ai pas pu m'empecher d'entendre ce que vous disiez ... Tuer ? Argent ? Loups-garous ? C'est tout ce que j'aime ..." dit il en souriant légèrement.

L'attitude du drow est différente de d'habitude mais il avait observer plusieurs humains faire de la sorte ... alors pour ne pas éveiller les soupçons il l'a adopter.

Magicia >> soignée

Shan'dar >> Oui, nous disions qu'une bataille se prépare entre des orques, des morts-vivant et des loups-garous pour la possession des bois d'Isil Sachta. Le chef de ces derniers aurait été assassiné par un Elfe Noir en contre-partie d'argent. Nous avons du mal à comprendre en quoi les Elfes Noirs s'intéressent aux guerres qui ne concernent pas les gens de nos races.

Le Nain prend la parole, à la suite de son compagnon humain :

Autrefois ces bois appartenaient à des Elfes, il y a des siècles. Aujourd'hui, ni Punishal ni Fayaltème n'ont cure de ce qui se trame en ces bois sombres, qui portent si bien leur nom. Le commanditaire de ce meurtre doit avoir tout intérêt à ce qu'il revienne soit à des orques, soit à des morts-vivants... Sans doute parce qu'ils sont plus faciles à contrôler...

L'Elfe termine :

Et donc à recruter, peut être pour prendre possession de Punishal. La question reste entière, à savoir " qui ? ".

Shan'dar prend un air inquiet pour dissimulé sa joie. Mais le problème est qu'il veut renconrer ce commenditaie comme, ils l'appellent, mais sans éveillé les soupçons en lur demandant des renseignements ...Il décide donc d'usé de stratégie pour le retouver ...

"Et se commenditaire ? Je pense sa tête et mise a prix par chaques clans non ? Y'aurait il un moyen de trouver cette personne ? Pour y faire son affaire si vous voyez ce que je veux dire ..." dit il en souriant.

Sur le coup, Shan'dar ne sait pas trop comment endormir les soupçons des hommes par des questions déournées mais peut êre verra t-il une faille dans la réponse de ses interlocuteurs pour pouvoir rebondir sur quelque chose de plus ... facile à avalé

Le drow finit sa pinte recommande une tournée et continu de regarder ses interlocuteur, l'air interessé par leur histoire.

Les guildes de la région n'ont cure de ce genre de problèmes. Et comme je vous l'ai dit, personne ne sait qui est ce commanditaire, qui a ordonné de tuer ce loup-garou. C'était un loup-garou féroce, grand, âgé et maîtrisant parfaitement sa lycanthropie. Quand on a retrouvé le cadavre, à la lisière du bois, on a tous été surpris. Celui qui a fait ça doit être particulièrement doué. Retrouver le tueur ou son employeur - qui sont peut être une seule et même personne - nécessite beaucoup de courage. Vous ne pourrez enquêter seul sans risquer votre vie.

Aucun semble se méfier de ta parole. L'Elfe voit même en toi un allié potentiel :

A vrai dire, retrouver cette personne est la seule alternative à la bataille. Isil Sachta serait un avant-poste idéal pour créer une armée et renverser Punishal. Il existe déjà des bourgades envahies par les Orc, bien plus au Nord, au Nelemdras. Et tous savent les ravages que causent ces créatures.

Abrahel pénétra dans la taverne et découvrit au grand public un visage d'elfe des bois alors qu'il cherchait aux alentours la tablé des aventuriers dont on lui avait parlé... Il aperçut enfin, au fond de la salle, l'objet de sa visite. Un trio humain, elfe, nain étaient assis à une large table de chêne, entourée d'aventuriers parmi lesquels Abrahel sentit la présence d'un elfe noir... une bouffée de haine s'empara de lui. Une large lampée de son eau de vie parvint à le calmer.

Il avança vers la table de ces inconnus et parvint juste à temps pour comprendre le problème. Les elfes noirs avaient mis une belle pagaille dans les bois au nord et cherchaient apparement à en prendre le contrôle par le biais des orcs et des morts-vivants... Il prit la parole:

" Mes chers amis je me présente, je suis Abrahel, maître dans l'usage des dagues en tous genres et j'aimerai savoir comment elles pourraient vous être utiles contre ces elfe noirs qui sont le deshonneur de toute la race elfique! dit en jettant un regard subtil à l'elfe noir qu'il sentait"

Il pensait bien pouvoir sonder cet elfe sur ses intentions et, au besoin, le vendre à la garde locale par quelque moyen détourné.

Tous te regardent d'un air ébahis. Le nain éclate de rire et t'invite à t'assoir :

Asseyez vous Elfe. Vous êtes le bienvenu parmi nous, si vous voulez vous joindre à cette aventure. Cet homme - dit-il en désignant Shan'dar - semble s'intéresser lui aussi à cette histoire. Je ne connais pas son nom mais... Je suis Badrin, fils de Drin, oriignaire des Montagnes Brunes et nous connaissons bien les problèmes liés aux Elfes Noirs.

Je suis Athas, fis de la Forêt Noire.

Et nous sommes Thorion et Sarion, frères, fils du Nelemdras.

Abrahel s'assit et rit intérieurement de la crédulité de ces badauds... ils confient leurs problèmes de complot des elfes sombres à deux d'entre eux... Heureusement il allait tout faire pour les aider et tenter de convaincre ses congénères de rechercher avec lui leur honneur perdu.

" Je suis ravi de vous rencontrer tous autant que vous êtes mais votre récit m'inquiète... Je suis envoyé par le cousin et Grand Connétable du roi pour qui j'ai exécuté un travail de peu d'importance... Je n'ai pas assister à toute votre conversation et j'ai simplement compris que des elfes sombres, puissent ils être chatiés avec tout leurs congénères, avaient manoeuvrer de manière à prendre le contrôle des forêts plus au nord... Alors je crois qu'il n'y a plus un instant à perdre venons en au fait. Qu'est ce que vous attendez de nous exactement? dit Abrahel dont la voix fluette perturbait un peu la virilité"

Abrahel fit un signe au Tavernier qui ammena alors une nouvelle tournée de bière et échangea les quelques fioles qu'Abrahel avait eut le temps d'engloutir depuis sa dernière visite. Il en profita pour en vider allégrement une. La délicieuse chaleure ammena quelque répit à ses émotions exitées par la présence infâme d'un être de sa race...

Je suis désolé, mais je n'ai pas entendu votre nom ? dit le Nain Badrin.

Un des Humains, après s'être goulument servi de bière, reprit ses explications :

Hm.La situation telle qu'elle se présente nous oblige à faire un choix : enquêter ou combattre tout de suite. Pour affronter les Orcs au côté des Loups-garous, il faudrait déjà établir une alliance avec eux et ce ne sont que des sauvages... Et puis, un tel affrontement nécessiterait une armée, et aucune armée n'est sortie de fayaltème depuis au moins un millénaire ! Il faudrait rallier toutes les guildes et recruter tous les mercenaires. La encore, une victoire n'est pas assurée : un combat dans les bois tournerait forcément à notre désavantage.

Son frère reprit :

Je ne pense pas que nous ayons le choix. Nous devons aider les Lycans et nous devons enquêter avant qu' " il " ne fasse plus de dégât. Nous devons tout autant savoir qui tirent les ficelles de ce complot, et dans quel but. L'intervention de Monseigneur Dargan montre déjà que la ville de fayaltème s'inquiète...

Abrahel considéra les propositions de l'assemblée... en tant qu'assassin, il n'était pas non plus très motivé pour une guerre, c'était trop brutal trop sanglant pour correspondre à ses critères.
Aussi déclara-t-il:

" Maître nain mon nom n'est pas un mystère, je suis Abrahel maître dans l'art de dispenser la mort aux plus vils créatures de ce pays! Je me range du côté de votre analyse, dit il en désignant son dernier interlocuteur"

L'elfe de la nuit saisit une pinte de bière et lla descendit d'un trait avant de continuer.

"Il faut traiter avec les loups-garous et découvrir qui se cache derrière tout ceci... Je suis à votre disposition pour régler leur compte à ces fauteurs de troubles! Et si l'un d'entre vous voulait m'accompagner sachez qu'il serait le bien venu! dit-il , s'adressant à toute la tablée... "

Shan'dar voit arriver un drow, transformer en elfe des bois et le regarde s'installé à la même table que lui. Apparement cet Abrahel avait surpris la discution et voulait en savoir plus. Il le laisse parler et fixe d'un regard perçant pour essayer de mettre à jour ses intentions ... Et apparement elles semblent identiques aux siennes ... A la fin de la discution, Abrahel boit un grand coup et déclare que si quelqu'un voulait l'accompagné, il sera le bienvenu. C'est a se moment que Shan'dar sort de son mutisme.

"Moi j'en suis ! J'ai déja eu affaire aux loups garous ... (il parle aux autres) enfin celui que vous m'avez décrit ressemble étrangement à celui qui m'est tomber dessus ..."

Il sort sa main gauche de sa longue manche et éxibe sa main où le petit doigt manque ...

"Une chaleureuse rencontre si je puis dire ..." dit il en ricanant.

Il se lève et pose les deux mains sur la table.

"Bon, je pense qu'à deux nous pourrons négocier avec les lycantropes, je propose de partir maintenant ... Ah et au fait, appellez moi Shenz ... Et souvenez vous de ce nom, il sera bientot célèbre !" dit il en riant doucement.

Il croise les bras et balaye l'assemblée du regard.

"A moin que vous n'ayez autre chose à nous dire ?"

Comment comptez vous approcher les Lycans ? déclara l'Elfe Athas.

De toute manière, vous ne partirez pas seuls. reprit l'Humain. L'un d'entre nous vous accompagnera, pendant que nous lèverons de quoi affronter les Orc. Vous ne disposez que de peu de temps pour mener votre enquête.

"Bien sur que je sais comment approcher ces lycans ! Ce sont des humains malgrès leurs ... differences ! Et si nous rencontrons des problèmes ... Nous nous défendrons pardi ! En espérant que nous tomberons sur un lycan qui sache se controlé ..."

Il se tourne vers l'humain et se penche vers lui, posant de nouveau les mains sur la table.

"Vous comptez nous accompagner peut etre ?" dit il en souriant narcoisement.

*Oui vien avec nous ... seul ... tu ne verra jamais la foret ...*

Les Lpups-Garous ne sont pas des Orcs par la Montagne Sacrée ! Ce sont desbêtes de 2m50 de haut, toute en chair et en muscles et aux dents acérés, aux griffes comme des cisailles... Ils vous briseront le crâne et mangeront vos restes bien avant que vous ayez entrecroisé leur regards... Si vous en avez rencontré un, comme vous dites, vous devez savoir de quoi je parle ! Je viendrais avec cet Humain trop sûr de lui, ne serait-ce que pour veiller sur sa vie qu'il semble si pressé de raccourcir.

Il lève une hache majestueusement décorée, à double tranchant, particulièrement bien aiguisée.

Shan'dar rit a gorge déployer après les dires du nain.

"Je sais ce qu'est un loup garou ne t'en fait pas ... Et sache que je ne suis pas trop sûr de moi ... Je le suis simplement assez pour ne pas avoir peur, tu devrais savoir que la crainte n'écarte pas le danger ..."

Le ton que le drow prend dans la dernière phrase est teinté de sarcasme.

"Et pour ce qui est de ma vie ... C'est trop aimable mais je n'ai pas besoin d'une gouvernante, j'ai déja frolé la mort plus d'une fois ..." dit il en montrant sa main atrofié.

"Nous sommes donc près à partir je crois, non ?"

Il regarde alternativement le nain et Abrahel.

Cet elfe de la nuit comptait apparement mettre fin à la menace pour les siens en assassinant les membres de ce groupe un à un et en commençant par le nain... La partie allait être serrée.
Abrahel se dit que si au moins un aventurier en plus les accompagnait, l'elfe y penserait à deux fois avant de s'attaquer à eux. Il fallait donc trouver un quatrième homme voir plus!

" Ma foi très chers amis, je crois que nous mésestimons tous les Lycans... Ce sont de terribles créatures et ce que nous nous appretons à faire ne consiste pas à en traquer une, ou même deux! Il s'agit de nous rendre dans leurs terres en plein milieu de leur peuple entier! Non non je ne crois pas que trois aventuriers, aussi aguérris soient ils, puissent se tirer d'un pareil endroit sans dommage si cela venait à dégénérer! Je pense qu'il faudrait que nous soyons au moins un ou deux de plus pour mener à bien cette mission! déclara Abrahel d'un ton qui n'admettait tout simplement pas la controverse."

En évitant consciencieusement le regard de Shenz, Abrahel vida une autre bouteille d'eau de vie pour cacher son appréhension...