La caserne

Alors que tu prononce ta dernière phrase, il lève le doigt pour te t'interrompe et colle l'oreille sur un endroit du mur.

"Ah, je crois que j'ai trouvé."
Il recule de quelques pas, lève ses mains face au mur et d'un mouvement violent des deux mains, fais exploser les pierres du mur à l'endroit où il venait de poser son oreille. Une fois la poussière dissipée, tu peux apercevoir que l'explosion à provoqué un large trou, assez gros pour laisser passer un homme, menant à une cave.

Il rentre à l'intérieur d'un seul bond et te fait signe de venir après avoir vérifié que la pièce était déserte.
C'est une pièce étroite, sombre, remplie de vieux meubles et de quelques bouteilles de vin de mauvaise qualité...
"J'espère qu'ils ne conaissaient pas ce passage..."

Il commence à s'avancer vers des escaliers, tout en répondant :
"De toute façon, bientôt nous n'aurons plus à utiliser des passages secret pour nous déplacer"

Il grimpe les marches deux par deux, et déjà tu entends des gardes qui frappe à la porte d'entrée du sous-sol de la caserne.
En haut des marches, vous débouchez dans le salon d'une petite maison.
Tu remarque rapidement qu'elle n'est pas abandonnée car le propriétaire, les yeux écarquillés, est assis à une table, un livre en main.

"Qu'est-ce que... Que... Gardes !! A l'aide"
Ton compagnon ignore le vieille homme et se dirige jusqu'a une fenêtre débouchant dans la rue. Tout en vérifiant qu'il n'y a personne, il te dit :
"Fais le donc taire."

Shan'dar se mord la lèvre, réprimant une question. Ils n'ont pas le temps de discuté,le temps presse ! Des gardes se sont rendu compte que quelque chose clochait et commencent a vouloir défoncer la porte du sous-sol.

*Ils sont vraiment long a la détente ... déséspérant ...*

Shan'dar est obliger de monter les marches une par une en marchant le plus rapidement possible a cause de sa blessure. Une fois en haut, des gouttes de sueur perlant sur le front, ils débouchent sur un salon d'une maison de Fayalteme. Un homme, les yeux exhorbités les fixes avant de crier a l'aide. Au moment ou son comparse lui demande de le faire taire, Shan'dar commençait déja a étrangler l'homme ... d'une main car l'autre est n'est pas disponible pour le moment. [Veuillez laissez un message après le bip xD]

"La ferme ... Schangzam !" dit il avec un sourire démoniaque

Le cou de l'homme se désintègre dans une grande giclée de sang, laissant tomber la tête qui roule un peu plus loin.

"Bon on y va ?" dit il sur le ton de la discution en s'approchant de la fenêtre.

Il obsèrve une derniere fois l'extérieur de la rue, puis ouvre la porte d'entrée d'un rapide coup de pied.

"Va falloir courrir..."
Sans prendre conscience de ta blessure, il se métamorphose en humain et s'élance dans la rue à grande enjambée.

[ >> Direction les ruelles]

En arrivant à la caserne, je remarque que les gardes, sans leur capitaine, sont interloqués. visiblement, aucune poursuite n'a encore été lancé. Evidemment, je suis en colère, et je descends immédiatement au sous-sol constater la mort du capitaine et l'évasion de cet Elfe Noir.

" Vous les avez laissés filer ?! Le roi m'a nommé capitaine par intérim, je vais diriger les opérations. "

( Que me feront-ils s'ils se rendent compte que je mens ? Tant pis, il faut agir. )

" Nous n'allons pas nous séparer. Prenez des torches. Et n'oubliez pas vos armes ! C'est l'occasion de les attraper. "

Pister, voilà bien longtemps que je n'en ai pas eu l'occasion. J'aperçois au sol des traces légères, presque comme si ils avaient survolés le sol. Aucun doute, ce sont eux. [compétence pistage]

Je m'engouffre dans le tunnel à leur suite, un garde devant moi, qui me sers de bouclier humain, sans le savoir. Je tiens fermement ma torche dans une main, et mon épée dans l'autre. La fatigue commence à me gagner, et la chaleur du sous-sol me fait perler quelques gouttes de sueur au font, épongées immédiatement par le tissu elfe que je porte au visage. Je m'arrête de temps à autre pour identifier au sol ou sur les murs les traces qu'ils ont laissés. Il y avait un blessé avec eux, et son sang n'a pas encore fini de coaguler : ils ne sont pas loin.

Azuriel :
Arrivé dans le salon de la maison qui débouche de la cave dans laquelle tu as pénétré, tu retrouve le cadavre du propriétaire de la maison, et la porte grande ouverte.
Dehors, tu voit au loin un humain qui balaye la rue en sifflotant...

Nous arrivons dans une maison à la porte grande ouverte. Un cadavre gît ici, un humain vraissemblablement, un innocent de plus tué par la sauvagerie et la soif de meurtre de ces créatures abjectes et infernales.

( Aucune autre entrée, c'est ça, quel incapable ce capitaine... )

Je me rends vite compte que de la caserne à la maison, un souterrain d'un âge avancé parcourait le sous-sol, reliant les deux bâtisses. Je sortis hâtivement de la cabane et me mit en chasse des traces, aidé apr la lumière grandissante du matin. Cependant, un humain ne me facilitait pas la tâce : cet imbécile balayait dans la rue, recouvrant et faisait disparaître les traces au sol. Arrivé à sa hauteur, je le bouscule violemment, pris de colère. Une fraction de seconde, j'imagine que c'est un drow, et und ésir de lui briser la nuque me prend. Heureusement pour lui, je me retiens.

Et heureusement pour moi, les traces au sol ne sont qu'une partie du pistage : mes sens sont en alerte, et je peux discerner sur le pavé des traces pas encore effaccées du sang, et je pourrais percevoir dans le vent l'odeur de cet elfe noir dont je n'ai pas oublié le parfum infecte.

[hrp : jet de dés pour savoir si je peux le suivre comme ça ? à toi de voir GM3 ^_^ ]

Azuriel : L'homme qui balayait te jette un regard noir, puis lorsque tu es assez loin, il jette son balai par terre tout en te lançant un juron avant de s'éclipser au coin d'une ruelle...

(94) Ton puissant sens du pistage te permet de distinguer quelques traces encore au sol, te menant tout droit vers une ruelle, non loin de là...

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Azuriel : En poursuivant les traces dans la ruelle, tu t'aperçois rapidement que les traces mènent à un tonneau.
Les gardes se précipitent au tonneau et soulèvent le couvercle.

"Il n'y a pas de fond ! On dirait que c'est un passage... Mais je ne voit rien, c'est trop sombre..."

[Prison Premier Jour]

J'étais conduit par des Humains qui m'avait lâchement ligotés alors que j'étais blessé. Je n'avais rien compris de ma situation lorsqu'à mon réveil, je découvris une cellule sale, humide et malodorante. La porte, en fer forgée et faite de quelques barreaux pour simple ouverture, était le seul passage pour sortir de là. Mes plaies avaient été pansées grossièrement, et je gisais encore agonisant sur ma literie modeste. Je me rendormis presque aussitôt, submergé par la fatigue...


[Deuxième Jour ?]

Lorsque je me réveillais pour la seconde fois, un homme se tenait debout devant moi. Il portait une grande tunique noire, et un chapeau en fourrure de loup ornementé d'une médaille à l'éffigie du roi. Il me regardais avec une grimace. Derrière lui, deux gardes plus qu'armés ne me quittaient pas des yeux. Je me rendis vite compte que j'avais été attaché. Mes plaies ne s'étaient pas infectées, mais j'en souffrais encore. Ma vue en était affectée : je voyais trouble. J'arrivais tout de même à parler : comme je ne comprenais rien, je m'attendais surtout à ce que mon interlocuteur soit un Elfe Noir.

" Je ne vous dirai rien. "

L'officier se tournait vers les gardes, sans que son visage ne perde un trait de sa grimace. Il soupira, et ôta ses gants.

" Mais je compte bien que si, Traître. "

Il ne me quittait pas des yeux. Je me redressais sur mon séant, et m'aperçut que les chaînes mordaient ma chair et y laissaient des creusets rouges. Je plissai les yeux pour mieux voir son visage, sans y parvenir réellement. J'entendis le mot traître, et j'eus peur de trop bien comprendre. Tout tournait comme dans un manège, et j'avais horriblement froid.

( Je dois avoir la fièvre, c'est mauvais signe... )

" Où suis-je ? "

" Dans la prison du roi. Vous avez cru être doué, Elfe ? Massacrer ainsi une garnison vous vaudra la peine de mort assurément. Mais avant ça, le roi veut que j'obtienne de vous des renseignements sur les autres, comme vous, que vous aviez appelé Elfes Noirs. Moi qui pensais alors que vous ne parliez pas au figuré... "

J'avais eu raison de m'inquiéter : cet imbécile m'accusait d'avoir tuer les gardes. Les Elfes Noirs avaient du bien nettoyer derrière eux, et me laisser pour mort... Ils n'ont pasdu prévoir la suite : que ces idiots d'Humains me prennent pour coupable. Me voilà seul. Il va falloir que je réflechisse à une stratégie. Pour l'instant, fatigué, je n'arrive pas à bien réaliser ce qui m'arrive.

" Je dois me reposer Messire. Je suis incapable de prononcer une phrase de plus. "

Je m'allongeai à nouveau, et tandis que je m'endormais, j'entendis derrière moi le cliquetis de la porte qui se refermait. J'entendis aussi des pas soignés, ceux des bottes en cuir souple que portait l'officier du roi. Un haut gradé sans doute, peut être responsable de la milice. Si ils me prennent pour celui qui a massacré cette garnison, je risque bientôt d'y passer,e t avec les applaudissements de la foule. Ce n'est pas vraiment la fin dont je rêvais.

Cinquième Jour

A mon réveil, je découvris deux choses fort intéressantes. Que j'avais un voisin, et ensuite qu'il était là depuis longtemps. Il m'informa sans s'inquiéter : il était visiblement joyeux d'avoir de la compagnie.

J'appris ainsi qu'il se nommait Gork, qu'il avait été surpris en train d'élever des Orques, animaux qu'il trouvait utiles et qu'il aurait aimé vendre à l'arène. Lorsqu'on les lui a retirés, il est devenu violent et a balancé par le fond deux miliciens qui étaient montés sur son navire. Pour les tuer, il avait lui même saborder son propre navire. Par la suite, il était devenu un criminel banal : meurtres de vengeance, bagarres à l'Arène, paris frauduleux et contrebande. Finalement, on l'avait arrêté à la Taverne alors qu'il revendait de l'alcool frelaté qui était en fait un puissant poison. Cela faisait trois ans qu'il moisissait en prison, et à en croire le timbre abîmé de sa voix, il n'avait pas ouvert la bouche depuis des lustres. Il me certifia avoir des origines Elfiques, ce que je ne contredisai pas, même si j'avais beaucoup de mal à le croire.

Il parlait à travers les barreaux et représentait ma seule et unique distraction. Il me racontait ses diverses péripéties, que j'écoutais du matin au soir sans avoir à dire un mot. A une certaine heure, il s'endormait et se taisait. Puis il me réveillait le matin, et me racontait une nouvelle histoire...

[Sixième Jour]

Le lendemain les gardes vinrent m'interroger, sans que l'officier ne soit là. Je suppose qu'un aristocrate de son rang ne pouvait se salir plus que convenable plusieurs fois par semaines. On me frappa presque tout de suite, ce qui réveilla mes migraines et mes vertiges. Je fus rapidement incapable de parler, et ils abandonnèrent. Je me dois de dire qu'ils repetèrent leurs tentatives au moins trois jours de suite. Gork tenait un excellent calendrier qui me permettait de ne pas perdre le cours de la réalité. Heureusement pour moi, ils ne m'avaient pas arraché mon foulard ni ma capuche : je gardais ainsi ma fierté de Fantôme.

Je me rendis compte, le même jour, d'une particularité bien étrange : sur ma main, qui avait été sauvagement blessée par l'un des sorts de Shan'dar, apparaissaient des tâches noires difformes, semblables à la couleur de peau des drows. Etais-je en train de changer ou était-ce simplement une partie de moi qui apparaissait au grand jour ? Je rhabillai ma main en me fabriquant un gant dans la laine de ma couverture.

Septième Jour]

Vers midi, une semaine après mon incarcération, alors que Gork me racontait une fois de plus quelques uns de ses exploits, je l'interrompais :

" Quelle est ta peine Gork ? "
- Moi ? J'sais pas. Peut être rester ici à tout jamais. Pourquoi ?
- Toi et moi, maintenant, on a rien à perdre. Moi je suis condamné à mort. On devrait tenter quelque chose. Sauf tout le respect que je te porte, j'ai pas envie de moisir ici à tes côtés en attendant ma mort. Je commence à récuperer : mes brûlures vont mieux. Seul ma jambe me fait encore affreusement mal.
- Alors, c'est vrai ? Ouah, en plus tu parles bien...
- Quoi donc Gork ?
- Ben, que tu as vu des Elfes Noirs, ce sont eux qui t'ont fait tout ça ?
- Oui, j'en ai même torturé un.
- Et ben... Moi qui pensais que c'était qu'une rumeur !
- Beaucoup de gens y crois. Jusqu'à ce qu'ils les trouvent sur leurs chemins. Ecoutes, j'ai peut être un plan.
- Plus tard. J'entends tes visiteurs qui arrivent. J'espère qu'ils te démoliront pas trop.
- Je vais m'arranger pour qu'ils me laissent tranquille.

Gork avait raison, les gardes accompagnés cette fois de leur officier vinrent me rendre visite. Cette fois, je changeais de stratégie. Je me sentais prêt à leur répondre.

" Ecoutez moi bien. Vos miliiens ont été tués par les Elfes Noirs. Vous avez bien vu les corps, comment aurais-je pu faire ça seul ? Ce sont les mêmes drows qui m'ont laissé dans cet état là... "

Il se frotta le menton, on lui apporta un tabouret et il s'assit en face de moi tandis qu'on m'attachai aux chaînes. Je retins que je disposais de quelques minutes avant que l'on ne m'enchaîne.

" Démence... ou Mensonge volontaire ? Le roi n'y croit pas, lui en tout cas, à vos inventions. Vous avez exploité des rumeurs et maintenant, vous avez massacré une garnison. Ce qui est sûr, c'est que vous n'étiez pas seul. Il est aussi certain que vous allez mourir beintôt. Rendez votre vie utile et donnez nous vos noms. Ou vous allez attendre votre mort en ces murs... "

L'envie me démangeait de lui dire le nom de Shan'dar. Mais l'Elfe Noir devait être malin, et cela m'étonnerait qu'il s'abandonne à hurler son nom. De plus, il existait une chance que je l'eus tué, ce que j'esperais du fond de mon âme. Et s'il était vivant, je me reservais le droit de le tuer. Je ne connaissais aucun autre nom, je dus donc me taire. L'officier parut énervé et demanda à ce que l'on me retire le repas du soir. Mon estomac en grognait d'avance, mais je réprimais cette torture facile en faisait contrôle sur mon esprit.


[Huitième Jour]

Dès le matin du Huitième Jour, je réveillais Gork. Mon ventre hurlait famine, et ma portion du matin ne m'avait pas suffit. J'avais faim et mon corps réclamait pitence : il avait besoin de forces pour guérir. Gork fut sympathique et partagea avec moi son morceau de pain rassis enduit d'oeuf. Je le mangeai avec gourmandise. Lui qui avait l'habitude finit même par me donner la totalité de son repas, que j'acceptai malgré quelques réticences à le priver ainsi.

" Ecoutes moi, Gork. Je pense que la seule façon de se sortir vivant de là, c'est que j'assome les deux gardes. Je peux m'emparer de leurs armes et des clefs. Je nous ferais sortir de là...
- D'autres ont essayé avant toi et sont morts. Il y a d'autres gardes, nous sommes à la caserne ici...

J'acquiesçai de la tête. Je réflechissais encore : visiblement, la seule façon de s'en sortir, c'était que l'autre y reste...

" Tu penses à ce que je pense ?
- Non, je vois pas mais dis toujours. J'aurais pas cru les Elfes aussi déterminés. Les Elfes Noirs ont du t'en faire baver...
- Ne t'en fais pas pour mes motivations, elles sont d'airains et d'acier. Je les hais mais surtout, je ne peux admettre que ma destinée se réduise à être reclu ici...
- Et si c'était le cas ? Tu n'as pas moyen de le savoir. Au final, on donne le sens que l'on veut à sa destinée...
- Je ne croyais pas les Humainss aussi intelligents ! [rires] Bon, voilà, à mon avis, il faut que l'un d'entre nous fasse diversion. Tu appelerais à l'aide, pour signifier que je suis agonisant, du fait de ems blessures. Ils entreraient dans ma cellule, ou plutôt s'y précipiteraient... Je surprendrais un garde, lui volerai els clefs et les enfermerai rapidement dans la celulle. Je te libèrerai et...
- Et je foncerai avec la plus modeste des armes occuper les gardes pendant que tu t'enfuis.

Il y avait pensé de lui même, je n'en étais que plus soulagé. J'avais du mal à admettre que Gork doive mourir. Gork, quel surnom idiot en plus. Cela signifiait " Berger " en Orc. Je m'étais attaché à lui, et ce plan tragique nous plongea pour le reste de la matinée dans un mutisme presque complet. Il ne me raconta qu'une histoire, et me questionna sur les détails du plan.

L'apres midi, on vint m'interroger, sans officier. Je gardai ma ligne de défense : j'étais innocent. Ils continuaient de me prendre pour un assassin et un menteur. Le soir, enfin, Gork me signifia qu'il était d'accord. J'en éprouvai une grande peine pour lui, mais finalement, je lui demandai de me raconter une histoire pour que nous ne nous abandonnions pas à la tristesse. Gork se sentait presque heureux : il allait vivre un peu d'excitation avant sa mort, et se rendrait utile, comme il le disait si bien. J'avais du mal à croire qu'il avait fini criminel, et je lui rappelais qu'en dehors de ces murs, j'eus été de ceux qui l'auraient envoyé ici. Il me dit qu'il ne m'en aurait pas voulu. Que c'était normal, et que c'était son destin à lui, empruntant de fait mes propres mots.

On attendait alors le bon moment pour passer à l'action...

Azuriel :

Le bruit de pas, qui résonne dans les geôles de la caserne te laisse imaginer que les gardes viennent à nouveau te rendre visite.

[ Neuvième Jour ]

Des bruits de pas résonnèrent dès le lendemain, m'avertissant que les gardes allaient de nouveau m'interroger. Je doutais revoir de si peu l'officier, et j'étais presque convaincus qu'ils seraient seuls. Je vins taper à mes barreaux, pour réveiller Gork. Il ne tarda pas à me répondre.

" Qu'est ce qu'il y a, Elfe ?
- Appelles moi Azuriel... Tiens toi prêt, je vais essayer de passer à l'action.

Les gardes ouvrirent en effet quelques minutes plus tard ma cellule, en me dévisageant complètement. Deux d'entre eux entrèrent, tandis que le troisième restait occupé avec la porte... A ce moment précis, j'eus l'impression que le temps se figeai. Dans leurs uniformes jaunes, n'importe qui n'aurait pas eu de mal à bien les repérer. Je bondis en un éclair et me jetais de toute ma souplesse sur celui qui tenait la porte encore ouverte, la clef dans la serrure. Je m'étais appuyé comme un félin sur la force de mes jambes pour foncer sur le garde, ma détente m'avait permis de franchir la largeur de la cellule et de stopper ma course en écrasant la tête du garde contre le coin de la porte.

Le nez craqua lorsque je lui tappai le visage contre le fer. Je m'agrippai presque aussit$ot à ses vêtements, me mis dehors, tira sur son corps pour refermer la porte à laquelle, bien que sonné, il était resté accroché, et fit tourner la clef dans la serrure. Ouf, la première partie du stratagème avait fonctionné.

Le garde avait le visage en sang mais était toujours debout, la tête appuyé contre les barreaux et soufflait comme un buffle. Comme à n'importe quel moment il pouvait reprendre ses esprits, je devais le neutraliser durablement : je tirai son épée courte de son fourreau et lui coupai les tendons derrière les genoux, le mettant en terre non sans douleur. La bouche pleine de sang, il retint ses hurlements. Je mis ma lame sous sa gorge avant qu'il ne crie, et avant que les deux autres gardes, restés emprisonnés, ne crie alarme.

" Bien, maintenant, c'est moi qui donne les ordres. Pas un mot, ou je tue votre ami. Pour commencer, vous videz vos poches et vous envoyer tout vos pièces d'or. Puis vous me donnez aussi les clefs de la prison, si vous en avez sur vous. "

Je fis un clin d'oeil à Gork, qui attendait avec impatience que je le libère. Je lui fis signe d'attendre. L'excitation me rendait nerveux, et il fallait que je me calme : le moindre incident me mènerait à la défaite.

Les gardes suivent tes ordres à la lettre et te jette un trousseau de clefs à tes pieds , ils ne tiennent pas à finir comme leurs confrères que tu es accusé d'avoir assassiné .

Mais aucun des gardes ne semble porter de pièce d'or sur lui . Un des deux , par desespoir te lance un medaillon en argent . Sur lequel sont gravé des armoiries , apartenant sûrement à une noble famille de Fayalteme

" Prenez-le , je le tiens de ma défunte mère , qui le tenait elle même de son père .. S'il peut me permettre de ne point trépasser .. il est à vous !" Dit-il à contrecoeur et d'un air atristé .

( Tu es un excellent moyen de pression, rumeur. )

Je reçois les clefs à mes pieds, et l'un d'entre eux me jette un médaillon contenant des armoiries. Le garde qui me l'a lancé semble particulièrement attristé de s'en séparer, et mon âme est en proie à un choix particulièrement difficile. Je décide de ne pas perdre de temps : je récupère le médaillon et assome le garde estropié, qui de toute manière, n'irait pas bien loin. Je prends les clefs et vais de ce pas ouvrir à Gork. Heureux d'être libéré, il récupère un léger gourdin au sol, et me sourit.

" Te voilà riche et libre Azuriel. "

Je ne peux décemment pas le laisser mourir de cette manière. Je me retourne vers les gardes, et décide de les questionner, à mon tour.

" Combien sont-ils, en haut ? Existe-t-il un moyen de sortir d'ici sans passer par la caserne ? Si je n'ai pas de bonnes réponses, j'assassine votre ami. "

Je réflechis un instant, et pense au garde qui tenait à son médaillon.

" Toi, écoutes, si tu veux récuperer ton médaillon, arranges toi pour nous conduire en lieu sûr... "

Le garde qui t'a donné son medaillon ne semble pas tenir à y tenir au point de participer à ton évasion

" Désolé traitre .... Ce médaillon n'est que materiel mais Fayaltème est toute ma vie ainsi que celles de mes ancêtres . Je peux me passer de ce médaillon , tandis que je ne peux abandonner mon honneur et mon amour pour cette cité. Je ne pense pas que tu puisse comprendre celà , vu que tu fais déja honte à ton peuple"

Le garde regarde en direction du plafond , comme s'il tentait de communiquer avec les cieux , ou avec ses ailleuls .

Le garde ne réagit pas , il se contente de fermer les yeux et de reciter de nombreuses prières en language ancien . Completement déconnecté de la réalité , à genoux et les mains liées , il se ne semble même plus t'entendre.

Les miliciens semblent d'abord suspecter quelque chose , en raison de ta démarche bancale .(66) Mais l'un d'eux , qui parait être le plus gradé fait un signe de tête et deux hommes de la milice se joignent à vous .

" Amenons ce prisonnier en lieu sûr dit l'un d'entre eux ... Je suppose que c'est le traitre ?"

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Bon ben c'est pas avec ça qu'on va faire grand chose, mais y'a quand même quelques braves types au milieu de c'te batisse...

La grande salle dans laquelle je me trouve maintenant a effectivement tout l'air d'un corps de garde : des armes sont éparpillées sur le sol, quelques gardes de la cité se reposent, boivent, jouent ou discutent, certains déanmbulent d'un coté à l'autre de la salle. Des portes à espace régulier doivent ouvrir sur des annexes... Je m'avance vers le garde le plus proche:

"Dit moi mon gars, tu sais si je peux trouver du boulot ici, plutôt du genre musclé?"

Le garde te regarde de haut en bas de façon arrogante . Tandis qu'un autre milicien , posté plus loin semble retenir un fou rire .

" Il vous faut trouver le capitaine , mais l'ennui ... c'est qu'il est partit il y'a quelques heures ... et il n'est toujours pas revenu . Je suis sur que vous pourrez le trouver à la taverne . "