La place du Travail

Tu es comme assomé et un violent sifflement bourdonne à tes oreilles. Tu as un flash hallucinant, tu vois un symbole flotter dans ton esprit et entend une voix te chuchoter, à peine audible...



Ne prends pas la route du Sud... Ne prends pas la route du Sud ... La route du Sud... Sud.

Shan'dar a l'impression d'être entré en colision avec un mur invisible qui l'assome directement, ne sentant même pas son corps tomber. Un violent bourdonnement lui embrume la tête, surement dû au "choc".

Le bourdonnement s'arrête et un grand flash lui rappelant l'éclat du soleil par sa puissance laisse apparaitre le symbole de son dieux. Tétaniser, le drow tend l'oreille à ce qu'un murmure lui souffle.

"Ne pas aller vers le sud ? Pourquoi mon Dieu ? Oh Liarii, mon guide éclaire mon chemin à travers les ténèbre qui se dressent devant moi, montre moi la voie à emprunté, quelles sont tes indications oh Dieu des Dieux ... Je suis ton serviteur ..." dit il ému et à la fois terrorisé par cette apparition.

Si le drow avait pu se mettre à genoux il l'aurait fait mais tout semble se passer dans sa tête.

Le marchand te regarde d'un air particulièrement interrogateur :

" Hey, qu'est ce qui vous prend ? Ca va bien ? Bon alors, j'ai pas toute la soirée : tu te décides ? Punishal se trouve à quelques kilomètres à l'Est. Il faut emprunter les grands chemins. Il y a deux entrées aux villages : une par le nord et l'autre par le sud. La première passe par les bois et est réputée dangereuse. L'autre emprunte les champs et devrait être sans désagrément conséquent. "

Shan'dar reprend soudain ses esprit et est prit d'une violente nausée qu'il contient face a l'homme. Avec un sourire fiévreux teinté de malice le drow reprend un peu ses esprits.

"Je passerais par le nord !" dit il d'un ton ferme ne permettant aucune question.

Il essuit les goutes de sueurs qui perlent en abondance sur son visage et reprend peu a peu des couleurs.

*Oh Liarii, que votre lumière guide mes pas durant mon voyage à travers ces bois hostiles ...*

Toujours sous le choc, le mage tente de se calmer en pensant a l'honneur que venait de lui faire son dieu.

Les esclaves ravalent leur salive. L'Humain leur fait signe de préparer les marchandises, ce qui est fait en quelques minutes. Rapidement, ils mettent sur roue une petite charette qui contient diverses objets, dont pour la plus grande partie de petites pièces servant au travail des champs. Deux esclaves se tiennent prêt à faire office de bête de traie.

L'homme te prend par l'épaule, manquant de t'étouffer :

" Ecoutes moi bien. J'aime bien les gens courageux, pas ceux qui perdent mon argent. Tu passeras par le sud, compris ? "

De cette position, il semble impossible de lui tenir tête sans qu'il ne te broie les os.

Voyant que l'homme ne changerais pas d'avis, le drow décide de laisser tomber.

"Très bien ..." soupire t-il en se débarassant de la main, aussi grosse qu'une patte d'ours, sur son épaule.

Il rejoin le convoit et monte sur la petite charette tirée par les deux esclaves les plus musclés. La charette se met en marche en direction des portes de la ville, avanceant lentement au début mais prenant vite un rythme de croisière.

*Tu peux toujours rêver, je ne passerais pas par le Sud ...*

Il se tourne vers les esclaves et attend patiemment le bon moment pour intervenir ...

La charette, alors que la nuit tombe, emprunte les ruelles, qui tombantes dans la pénombre, voit le nomre de ses visiteurs se réduire et changer de visage : on n'aperçoit bientôt plus que des individus à l'aspect plutôt louche...

[ Postes dans les ruelles ]

>>>Ruelles de Fayaltème

Enfin j'entrai dans la grande place, la Place du Travail. Pour un nain, cela signifie "l'coin d'la besogne", mais c'est également un endroit riche en marchandises exotiques, où des humains des confins du monde ont traversé des lieues jusqu'à Fayaltème d'en l'espoir de découvrir un riche client local...

Je marchais au milieu des étals, regardant les différentes boutiques : bijoux, nourritures, boissons, armes exotiques, coiffes... Tout y est ! Je vit également un nain monté sur un estrade en bois, accompagné d'un alchimiste et d'un poney avec plein de besaces sur le dos. Je me rapprochai, pour voir ce qu'il pouvait bien présenter.

Je voyais diverses pierres briller de mille feux, deux wagons, et un assortiment de pioches. J'en conclu que c'était le dénommé Telak, celui que Darius m'avait conseillé pour ma nouvelle besogne. Je lui fit un signe de la main : je pense que la vue d'un nain pourrait le rassurer au milieu de cette foule de mortels...

Tagazok, cousin ! Est-tu Telak ?

" Bien sur que je suis Telak . Qu'est-ce que je peux pour toi ? " te dit-il d'un air curieux .

Cette ville n'était donc pas qu'un petit patelin sans envergure.... L'agitation qui régnait dans cette place était incroyable. Des vendeurs de toutes sortes hurlaient d'un bout à l'autre de la place pour ameuter les clients et vanter les mérites de leurs produits tous plus exotiques les uns que les autres.

D'innombrables personnes cherchaient ici aventures ou travaux en tout genre.

Abrabel tira une fiole d'eau de vie de sa veste et s'en vida une bonne moitié dans l'estomac. Presque aussitôt l'agréable chaleur et une insouciance bienfaitrice s'emparèrent de lui.

Mais le fait de chercher à oeuvrer pour le bien ne devait pas selon lui l'obliger à renier son apprentissage d'assassin... il suffisait de mettre à profit ses connaissances pour pouvoir protéger les citoyens des attaques de ses anciens collègues ou même de mettre un terme à l'existence des malfaiteurs de la cité...

Il commençait à déséspéré quand quelqu'un l'interpella derrière lui...

(( Abrahel >> je te rappelle qu'il est préférable pour les Elfes Noirs d'être morphés en une autre race pour ne pas se faire trucider ^_^ pour mieux se comprendre, tu peux mettre la race dont tu as pris l'apparence dans ta signature ))

" Bonjour l'ami. Saurais-tu rendre un service ? Je vois à ton équipement une dague, et j'ose espérer que tu sais t'en servir... "

(( Oui j'ai bien compris que les elfes noirs avait bien vite tendance à se faire lyncher mais j'avais prévu de rester un certain temps caché sous ma cape... enfin bon pas de souci^^))

Avisant l'inconnu qui se présentait à lui Abrahel décida qu'il était temps pour lui de montrer un quelconque visage. Il se concentra sur un simple éclairssissement de sa peau et de ses yeux pour ressembler à un de ses cousins elfes des bois.

" Salutation, justement je cherche un travail honnête qui puisse me permettre de la mettre à profit! dit il en découvrant son visage d'elfe souriant."

L'orgueil d'Abrahel l'aurait tout d'abord poussé à refuser cette proposition comme indigne d'un voleur mais ses engagements passés le poussèrent à accepter cette offre...

" Aucun problème ami, je m'apelle Abrahel et je me chargerai de celà pour toi si tu me dis ton nom et où se trouve l'entrée des égouts la plus proche, répondit il, même si le Mage Gris sait combien j'aime les espaces soutterains! s'empressa-t-il d'ajouter pour rendre son personnage d'Elfe plus crédible "

(( aucun probleme. celui qui t'a répondu n'était pas admin, et n'a pas accès aux fiches persos. ))

Il te serre la main, visiblement soulagé.

" Parfait. Vous pouvez entrer par une des bouches de la ville, mais la plus proche de ma maison se situe deux rues plus haut, sur les hauteurs de la ville. L'endroit est reconnaissable car il y a un grand porche à l'entrée, et une écurie juste à côté. Vous n'aurez qu'à frapper à la porte de cette maison, la mienne à vrai dire, lorsque vous aurez fini. "

Abrahel nota intérieurement les données que lui avait donné son patron du jour, il s'étonna que celui-ci ne lui ait pas dévoilé son nom mais ne s'en inquiéta pas plus longtemps.

Abrahel rabatti son capuchon, heureusement d'ailleurs car sa transformation menançait de s'annuler à tout instant. La nuit tombait justement et il décida de passer par le quartier des temples qu'il n'avait visité depuis son arrivée avant de rentrée dans les égouts.

>>> Les ruelles de Fayaltème

Que de monde, à la place du Travail ! Il y règne un tel brouhaha que Magicia, ayant à peine posé un pied à cet endroit, a déjà la tête qui tourne. De nombreuses personnes crient, se bousculent, s'insultent parfois. L'adolescente n'aperçoit que des adultes, et se demande si la femme n'avait pas raison. Elle a à peine 16 ans et est loin de faire plus vieille que son âge. Les employeurs ne seront certainement pas dupes, sans compter que Magicia ment très mal.

Tant pis. Elle prend son courage à deux mains et s'immisce dans la foule. Elle évite de nombreux coups de coude et parvient tant bien que mal à un panneau d'affichage où sont exposer de multiples annonces.

La jeune fille regarde ces dernières, cherchant tout d'abord la somme la plus intéressante sans que celle-ci soit due à la mort d'un invididu.

*Il me faut de l'argent...j'ai déjà une arme et une robe mais...il m'en faut certainement plus. Peut-être pour payer un navire qui me ramènera à ma terre natale.* pense t-elle.

Revenir de là où elle venait, c'est certainement la meilleure et la plus simple des choses à faire. Mais pourtant...Magicia hésite. Là-bas, elle retrouverait quoi ? Son père, le temple, la bibliothèque. Elle n'avait pas d'amis. Elle était trop jeune, trop pauvre, pour rester à Fayaltème. Pourtant...non, peu importe. Pour le moment, elle sait qu'elle a besoin d'argent.

GameMaster1 a écrit:

" Bien sur que je suis Telak . Qu'est-ce que je peux pour toi ? " te dit-il d'un air curieux .

[HRP : Pour éviter la confusion ]

Je viens de la part de Darius le forgeron. Je cherche du boulot, et y m'a dit qu'la mine ça s'rait bon pou'mwa. Y m'a aussi dit de v'nir te voir pour la suite...

Décidément, le soleil est bien lourd. Je sorti une serviette que je mit sur ma tête comme font les Maraudeurs du Désert, hommes nomades que j'ai vu dans des livres...

Magicia => Une femme t'interpelle, une trentaine d'années, et te demande de venir.

"Bonjour jeune fille, tu semble un peu perdu ici au millieu de toute cette pagaille ... Mais je présume que tu cherche un quelconque travail non ? Je pense que tu fera l'affaire pour ce que je vais te proposer ... Je voudrais d'abord savoir si tu est d'accord pour m'aider ?" dit elle doucement, voyant bien que tu est impressionné par l'endroit.

La femme n'est pas très grande, quelque peu rondelette et le teint mat. Ses cheveux sont coiffés en un chignon maladroit sans pour autant paraitre mal coiffée.

Elle te regarde avec un sourire bienveillant en se tordant les mains comme si elle était anxieuse à l'idée que tu refuse son travail.

Kodok :

"Darius ! Ah Daccord ! Il t'as embauché et il veut sûrement que j't'aprenne comment un nain manit la pioche ... Tiens prends ceci ."

Il saisit alors une de ses pioches et te la tend .

" Ne t'inquiete pas , c'est Darius qui paye !" Dit-il en souriant

Je vois Telak prendre une pioche et me la tendre. J'accroche ma hache dans le dos et saisi l'outil, le maniant dans tous les sens pour m'habituer à la maîtriser.

"Ouech, ça m'plaît, et c'est pas bien lourd en plus !"

Je pose ma pioche sur mon épaule, me gratte le menton, et continue...

"Et... on commence quand ?"

J'avais hâte de me mettre au travail : la oisivité est un défaut chez un nain, son objectif étant de le faire reculer jusqu'à la fainéantise la plus totale, oubliant ses frères dans les mines pour sa gourmandise personnelle...

" Hé bien , j'connais une mine non loin d'là , elle est à quelques heures de Fayaltème , si nous partons maintenant , nous y s'rons peut être avant la tombée de la nuit " Te dit-il lorsqu'il remarque ton impatience.

"Nous devrons passer par les grands chemins , j'fais confiance à ta hache pour nous proteger , l'exterieur des rempart est loin d'être sans danger"

[ Tu peux te rendre jusqu'aux Grands chemins ]

Danära s'installa sur le rebord de la fontaine de marbre , capuche rabaissée sur ses cheveux par prudence ... Comme à son habitude.
Elle scruta les environs , cherchant la Matrone de la Guilde des Aigles du regard.