La Forge de Darius

Ignorant l'humaine qui venait prendre quelque chose, Kod examinait avec soin sa hache.

"Tèh, c'est bien mieux ! V'là tes 100 pièces d'or, Darius ! De plus, qu'est-ce que je peux avoir comme armure pour un bon prix ? Il me reste, euh..."

Il sort sa petite bourse, y dépose les 100 premières pièces d'or, et commence à compter le reste...

"Bon, j'avais 250 pièces, j'en ai passé une au tavernier pour une bière, donc il doit m'en rester... hum... 250-1=326, j'enlève 100, ça doit faire pas loin de 876, je retiens trente-six, et je multiplie par 27... Ca doit arriver pas loin de 149 pièces, tout rond ! J'suis trop fort pour compter !"

Il continuait à remuer ses pièces, et lança un regard méfiant vers la-dite humaine.

(Tèh, elle est zarb', c'te donzelle...)

[HRP : l'argent de la taverne n'est pas décompté ]

Il tripote sa moustache tandis qu'il vient pour te répondre :

' Ma foi, une armure de cuir épais à 100 pièces ou une cotte de mailles, plus efficace pour toi, à 150 pièces. A toi de voir, si t'as autre chose à t'acheter derrière, je voudrais surtout pas ruiner ta bourse, c'est pas très Nain... "

[HRP : Ah ? yoké ]

Kod se grata son troisièmes menton...

"Muh... C'est vrai que c'est ennuyant pour la bière... Va pour l'armure de cuir ! Lorsque j'aurais plus de pognon, j'te la ramènerais et achêterais ta cotte de maille ! 'Tends que j'sorte mes pièces..."

Et Kod reparti dans un calcul pas possible...

"Bon alors, la racine cubique de la retenue du nombre pair additionné au produit de la somme de la valeur la plus haute de la sinusoïde verticale et de la fonction cubico-carré transe-diagonale, ça nous donne un totale d'environ..."

Une légère fumée lui sort des oreilles... Il se met soudain à prendre une poignée de pièces avec une précision extrème !

Voilà ! J'ai pris 100 pièces d'or !

En effet, il en a pris cent pile...


Etant peu logique et peu doué en mathématiques, il a développé des "maths simp'" pour se faciliter la vie, et sa poigne de fer, ou plutôt d'or, lui permet de relever le nombre exacte de pièces à dépenser !

[HRP ]

[HRP : Mdr ! ]

Darius te donne une tape bien amicale sur l'épaule en te tendant l'armure, et en récupérant l'argent. Il finit par te donner un dernier conseil :

" Oh, au fait, l'arène est gratuite en ce moment. Si tu y vas, je te soutiendrais. Je t'aime bien couzin. "

Son attitude change radicalement lorsqu'il s'adresse à Dwira, qu'il croit être Humaine. Il est aimable mais ne lui accorde aucun sourire. Il tapote sur son comptoir et lui répond :

" Déposes l'argent et je t'amène ça ! "

Il fait signe à un de ses assistants qui lui prépare alors le nécessaire : une armure et une dague.

Kod lui répondit avant qu'il ne s'occupe de sa cliente.

"J'vais déjà me chercher du boulot... Il paraît que l'tavernier n'a pas reçu sa commande de bière et de jambonneau ! D'après certains, c'est des gobelins qui y ont touchés ! Ces bougres ont osé profanés cette boisson sacrée, et ça ne va pas se passer comme ça, fu ! J'dois te laisser, je vais à l'auberge pour une bonne nuit de sommeil !

Et sans attendre la réponse, il reparti en faisant un au-revoir de la main, dans les rues devenues noires de Fayaltème...

>>>Rues de Fayaltème

Curieux le nain, on aurait dit qu'il cherchait à se faire remarqué, somme toute pour Dwira, il avait réussit, elle ne l'avait pas vu au début mais là, il sautait aux yeux comme un orc enragé.

*Mais qu'est-ce qu'ils ont à être si petit, on dirait que le ciel va leur tomber sur la tête et qu'ils veulent se cacher dans des trop à bestiaux.*

Hé oui, c'était ben cela les nains, lui qui se trouvait à ses côté et lui qui la servaient étaient ainsi. Mais elle n'avait pas manqué le regard étrange que le petit à côté de lui lui avait servi et le changement de ton dans celui qui la servait... Il fallait qu'elle mette à l,épreuve ses talents d'artiste de la tromperie et qu'elle s'habitue à ce nouveau corps pour jouer un rôle parfait.

-Hé bien belle votre hache m'sieur. Désolé pour tout à l'heure, un mal de gorge qui m'reviens. C'est vous qui l'avez faite la hache à c'que j'ai entendu. Chapeau!

Elle avait débité cela dans un accent campagnard qui jurait avec celui de tout à l'heure. Pour le mal de gorge, en fait, c'était plausible car elle parlait avec un accent qui allait mieux avec sa personne, la paysanne. Fouillant dans sa bourse, elle sorti les 250 pièces exactemnt, c'était tout ce qu'elle avait et les déposa sur le contoir. Remontant un brin sa jupe paysanne qu'elle avait bien hâte de troquer avec autre choses, sans s'en rendr compte, une question lui vien à l'esprit, si elle pouvait se faire une peu d'argent sur le compte du nain.

-Vous'auriez pas un tit travail à faire pour des mains travaillantes?

Visiblement amadoué par ta jupe, et que sa petite taille permet de profiter, il répond, rouge comme une écrevisse :

" Je propose du travail à qui veut bien faire mineur. C'est long et parfois dangereux, mais il me manque du minerai de fer pour travail. Vous serez payé au prix fort mademoiselle. "

[je m'étais trompé, mes parents revenaient et j'écirs super vite. Mais on continue la dessus ]

-Pas d'porblème, le travail, j'en mange. Surtout si ça aide a avoir d'meilleures armes, mon tit monsieur. Si c,est pas ben loin, ben sûr et si y'a un moyen de transport rapide, cherais prêe à vou donner un coup de main, pas d'problème là dessus.

Puis, tapottant la table, elle fit revenir le petit nain à d'autre pensées en demandant d'une voix un peu brusque :

-Et mon attirail, il viens, à moins que vous vouliez que je me débatte avec mes attraits contre les orcs. Justement, j'avais choisi d'partir à l'aventure, mais queque pièces en plus seraient pas d'trop.

Ho! Furion, qu'elle avait envie de le passer au fil d'une lame, n'importe laquelle, mais elle se serait surement brisé vu leur solidité apparente. Peut importe si elle était en humaine ou en elfe noir, se voir reluqué de la sorte, c'était pas plaisant même si c'était le but.

Puis, elle se mit à rire sadiquement dans sa tête, comme il l'aurait aimé, savoir qu'il avait reluqué une elfe noir, la prochaine fois, elle se transformerait surement en fille de joie, juste pour redevenir Elfe noir et voir leur visage avant de les passer au fil de la dague. Ça oterait surement tout envie.

Au moins, les soupcons semblaient moins porté sur elle, c'était déjà cela. Un pauvre petite paysanne, la soupçonnerait-on d'êter une ville créature? Sinon, peut-être en aurait-elle pour le prix de deux, peut-être que...

S'adressant à l'autre nain comme à celui qui s'occupait du contoir, elle lancat en un soupir, candidement :

-Comme il serait bon d'avoir un peu de compagnie pour un voyage comme cela, peut-être qu'un d'entre vous désirerait assouvir partiellement sa cupidité en fesant le voyage avec moi, à deux.

[Faudrait lire le scénario : Furion est mort depuis mille ans. ]

Le nain t'apporte ton attirail, prend ta bourse et lève la tête pour te donner ses instructions :

" Il y a une vieille mine, à quelques kilomètres d'ici. Vous aurez besoin d'aller prendre quelques assistants à la Place du Travail. Dites que c'est pour Darius. Protégez les et ramenez moi ce minerai. Vous serez payé en conséquence. "

Shan'dar, arborant avec fierté son baton ressement acquis arrive au bout de quelques minutes à la forge du nain Darius. Il s'approche donc du petit homme derrière son enclume et lui temps son armure qu'il avait pris soin de retirer avant. [[Logique -_-]]

"Dit moi bon nain, pourait tu me rafistoler cette robuste robe ? Et si oui combien de temps cela te prendra t-il ?"

Il attend sagement en croisant les bras pendant que le nain examine le problème ...

" Quelques minutes... "

Il prend l'armure, et fatigué de sa longue journée de travail, met en fait prêt d'une heure à réparer maille après maille ton armure. Il te la rend, quasiment neuve, et les paupières lourdes, te fait un sourire bien hypocrite de clui qui n'a qu'une hâte : rejoindre Morphée et s'abattre de son poids dans une nuit de sommeil.

Connaissant cette fois ci , le chemin de la forge , je n’eu aucun mal à trouver l’abri où travailler sans relache un solide nain comme je les détestais tant . Lorsque j’arrivai , le nain martelait comme une brute sur une enclume à peine plus petite que lui et ne semblait pas m’avoir vu ... surement à cause de sa vilaine barbe en broussaille qui remontait presque jusqu’aux yeux . Bien que l’odeur d’acier et de fonte en fusion m’encombrait les poumons , je m’approchais du comptoir afin de voir ce que cet idiot aurait bien à m’offrir.

" Bien le bonjour noble forgeron , je cherche un armure qui pourrait aller à un fervant defenseur des interets de Fayalteme ! Que pouvez vous bien m'offrir en echange d’une centaine de pieces d’or ?"

Je m’exprimai avec honneur et politesse , comme j’avais pû entendre ces écervelés de chevalier parler lors de mes nombreux voyages . Ma posture devait aussi être adapté à ce corp de Defenseur . Je m’éfforcais à me tenir le plus droit possible en imitant le garde-à-vous , et à garder la tête haute .

" Pour cent pièces, j'ai une belle pièce de cuir. Mon premier prix, léger et pratique. Idéal. "

Il te tend une armure de cuir épais, qui semble de très bonne facture.

En entrant dans la forge, une vague de chaleur m'assaille. Bien étranger de ces températures, cela me rappelle le temps ou je parcourait le monde aux coté de mon vieil oncle, qui visitait fréquemment des amis nains des Montagnes Mirroirs...

Sa c'est un vrai boulot, quoiqu'être enfermé ici du matin au soir... faut être un nain pour le vouloir! Non , décidemment, il faut que je trouve un moyen de gagner de l'argent en quittant cette ville...

Je héle le nain, qui semble en train de conseiller une armure de cuir à un de ces bougres de frileux d'elfes, avisant notamment les pièces de cuirs qu'il lui tend et un arc pendu au mur, qui pourrait être un arc long pour un de ces petits citadins mais fera un très valable arc court à première vue.

"Maître nain, mettez moi la même chose, et puis le bout de bois avec la corde la bas, enfin ce que vous appellez un arc"

Je n'ignore pas la susceptibilité des nains et je pense n'avoir pas négligé la politesse cependant, son arc me semble tout de même un peu léger...

>>>Ruelles de Fayaltème

*Tèh mais qu't'y donc t'y truc*

Kod venait enfin de sortir des ruelles, tout en gromelant et poussant de ses imposantes épaules les humains inconscients du danger de bloquer un nain... Il senti enfin la délicieuse odeur du métal chaud, celle qui fait friser la moustache et trembler les narines ! Celle qui fait repousser les elfes ne voulant des armes !

*Tèh ouais, ça servirait cont'des hypot' face d'démons...*

Il se rapprocha, et vît avec grand désarroi que Darius était occupé par un elfe et un humain ! Il souffla et croisa ses mains en gromelant.

*Tèh, avec leur vitesse, j'pourrais attendre des wagons ! Bon, j'espère qu'il m'appercevra : les cousins en premier, voyon !*

Logan =>

Le nain te donne ton armure et ton arc sans cesser de jurer . Apparemment tu semble l'avoir mis en colère , en parlant de la sorte d'une de ses armes . Sans même te saluer il attend que tu le paye .

Kodok =>

Le visage du nain , prend un air joviale et accueillant dés qu'il t'aperçois. Il s'aproche de toi et te salut longuement .

" Hey ! Qu'est-ce qui t'amene ici ? "

Je pris l'armure de cuir , sans pour autant l'examiné sous toutes ses coutures . PLus tôt je quitterais cet endroit infesté d'humain et de nains , plus tôt je pourrais respirer à plein poumon .

J'acquiessais d'un hochement de tête , puis décrochai ma bourse de ma taille .

" Voila pour vous , Brâve Forgeron , que les dieux vous protegent" dis-je en vidant son contenu sur le comptoir.
* Esperons plutôt qu'ils écourtent ta miserable vie de nain , sale petit insecte !*

Puis sans attendre un instant de plus , je pris la direction des ruelles sans oublier de saluer ceux qui était présent dans la forge , pour faire preuve de politesse , comme le ferait tout Défenseur Elfe.

Il peut toujours grommeler, son arc reléve plus du cure-dent que d'autre chose!! Enfin, je suis armé, protegé, je vais pouvoir trouver quelque chose à faire de plus passionnant que de dévisager de faux borgnes dans la rue...

J'enfile les pièces d'armure que le nain à déposé à mon intention devant moi et j'en profite pour me débarasser de mes fourrures qui ont, décidemment, connus des jours meilleurs...Qu'importe! J'en trouverais d'autres. Prenant le fameux arc du nain je sort de la forge, non sans avoir laissé une bourse pleine sur un billot.

Juste devans moi un elfe passe, saluant au passage, d'un air sombre. Il semblerait que ce soit de ces cousins dont m'on parlé les elfes que j'ai rencontré à la lisiére de la forêt du sud d'Isénnöe il ya de ça 2 ans. De bons amis, ces elfes... Je suit l'elfe dehors et réaffronte la cohue de Fayaltème.

L'elfe se sert de ses armures et s'en va, tout en faisant un signe poli de sa tête en passant devant Kod, qui s'inclina légèrement également.

*Ah, ces elfes... Mais bon, politesse oblige !*

L'humain pris à son tour la même chose avec un arc, tout en critiquant le travail du nain...

*Tèh, lui, il a b'soin d'correction...*

Il passa à côté de lui en lui lançant un regard noir typiquement nain, et s'approcha de la forge à son tour.

Il vit que Darius s'était rapproché de lui et, après l'avoir salué, lui demanda ce qu'il faisait par là...

Dis-donc, ton client humain avec ses peaux, là... L'est pas s'coué, fu. Faudra l'corriger dès qu'il r'viendra !... ... Sinon, l'ennui m'pousse à bout... Les glad', c'est bien, mais monotone... ... Toi qu'est forgeron, t'aurais pas un 'tit boulot pour moi ?

Darius semble encore sur les nerfs , l'human lui à décidement gaché a journée .

" J'naurais pas dû lui vendre cet armure, qu'il aille se faire transpercer par un orc ce jeune arrogant !"

Puis lorsque tu lui parle de travail , il sursaute et semble retrouver la forme .

"Un ptit boulot ... Parbleue qu'j'en ai qui irait bien pour un nain aussi bien construit que toi !Il m'reste plus beaucoup de cuivre et de fer ... et j'ai entendu qu'il y'avait une mine pas loin d'ici . Va donc à la place du travail , tu y trouvera surement Telak , il est mineur depuis qu'il sait marcher! "

Telak ? Yokay, j'vais l'avoir. Merci encore, Darius !

Je lui donnait une nouvelle frappe sur l'épaule, et reprit ma hache que je mit sur mon épaule, tout en me dirigeant vers cette fameuse Place du Travail.

>>>Place du Travail

Abrahel pénétra dans la forge et découvrit sans surprise un nain à l'ouvrage. Il semblait jurer dans sa barbe à propos d'un humain prétentieux auquel il ne souhaitait pas une bien belle destinée.
Quand il prit finalement conscience de la visite d'un nouveau client il admistra un dernier coup de marteau sur le plat d'une épée et saisit un chiffon pour s'essuyer les mains et le salua.

" _ J'aurais besoin d'une dague et d'une armure de cuir, qu'est ce que vous avez à me proposer? demanda Abrahel "

Darius pose son marteau sur son enclume et essuit la sueur de son front. Il se tourne vers toi, ne voyant pas que tu est un drow à cause de ta capuche il te prend pour un homme.

"Salut l'ami ! Qu'esse tu veux ? Une dague et une armure de cuir ? Bouge pas."

Il se tourne et va fouiller dans une caisse pour en sortir une chose marron et dans une autre quelque chose qui semble briller à la lumière du brasero de la forge. Il revient et balance le tout sur le comptoir puis s'accoude.

"Fait hier ! Une très bonne qualité ... maintenant fait voir les piècettes ... 250 pour être précis." dit il en tendant la main.

Le maître Nain s'étonna de voir ce qu'il considérait comme un humain plonger la main à plusieurs reprises dans sa veste, comme pour fouiller différentes poches. Au fur et à mesure de ce petit manège Abrahel déposait d'une main des petites bourses remplies de piècettes et s'abreuvait largement de l'autre grâce à l'une de ses fiole nouvellement remplie.

Au bout de quelques minutes Abrahel cessa son petit manège et le nain déposa ses marchandises sur une table en chêne et se détourna vers sa forge. Abrahel enfila l'armure de cuir en veillant bien à ne pas dévoiler son visage et testa l'équilibre de sa dague avant de la ceindre à son côté. Avant de partir il demanda:

" _ Saurais tu maître nain, qui pourrais m'employer dans une entreprise honnête afin que cette dague ne reste pas en son étui trop longtemps? demanda-t-il avec ce même sourire inquiétant qui avait troublé le Tavernier quelques temp plus tôt "